L'association propose des temps collectifs de création et de partage de savoirs pour que chacun.e participe à construire une société plus solidaire et écologique.
Nous vous donnons rendez-vous à partir de 20h le 12 mai prochain à L’Anordinaire – La Ferme du Peloux pour le vernissage de l’exposition multisite Nouvelles du confinement !
Vous pouvez cliquer sur l’image pour l’agrandir et en savoir plus ce projet unique !
Dans le cadre du projet Ecolozic, en partenariat avec la Tannerie, trois ateliers ont été organisés courant février-mars avec les enfants de l’Accueil de Loisirs et de la Médiathèque de Polliat.
Katy, artiste musicienne, assistée par 3 bénévoles de l’Anordinaire, a animé ces temps de fabrication d’instruments de musique “tout en récup' ». Après une présentation des instruments par la formatrice et un temps de test par les enfants, les deux groupes ont choisi les thématiques « Forêt » et “Volcan” pour se lancer dans la conception et création de leur instrument en objet de récup (comme des petits bocal en verre, ballons de baudruche, roue de vélo, capsule de café…).
Les enfants ont appris à utiliser leurs instruments avec la technique du soundpainting, langage gestuel de création artistique, où chacun s’essaye à la direction musicale du groupe. En raison de la situation sanitaire, la restitution, spectacle ouvert au public, n’a pas pu s’organiser. L’équipe a su s’adapter ! Les productions sonores des enfants ont été enregistrées et les nouveaux initiés ont été interviewés par RCF !
Les émissions sont d’ores et déjà disponible sur RCF Pays de l’Ain :
Katy travaille au montage d’un petit film qui retracera les différentes étapes du processus. Nous vous le présenterons prochainement sur les réseaux ! Bravo et merci à tout.e.s les participant.e.s !
Le samedi 20 mars dernier, une poignée de participant.e.s et bénévoles de l’Anordinaire se sont réuni.e.s à la ferme du Peloux pour rencontrer Orane. Orane est diplômée en herboristerie de l’Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales et avait accepté l’invitation de l’association afin d’animer cette journée autour des thèmes de la balade botanique et du macérat végétal.
Une fois les présentations effectuées, la matinée fut l’occasion d’approcher les bases de la botanique : de quoi est constituée une fleur, observer une fleur, les identifier, appréhender le concept de nomenclature botanique. Grâce à une « super-loupe » mise à disposition par l’association, les participant.e.s ont même pu observer la composition d’une fleur dans ses plus petits détails. En guise de collation de 10h00, il a été proposé aux participant.e.s une infusion au plantain qui a plu à tout le monde. Avant la pause déjeûner, Orane s’est rendue disponible afin de répondre aux questions des participant.e.s et de leurs expériences passées avec les fleurs et les plantes.
Dans l’après-midi, il fût temps de passer aux choses sérieuses : le groupe entama sa balade botanique autour de la ferme du Peloux afin de « véritablement » partir à la rencontre des plantes et fleurs qui nous entourent, les observer, les identifier. Avec l’aide et les conseils d’Orane, les participant.es. ont pu ramasser de l’ail des ours et du plantain.
Les bénévoles en pleine préparation de leur macérat de plantain.
Ce plantain, une fois ramassé, a été grandement mis à contribution après le retour à la ferme où le groupe a pu créer son propre macérat de plantain. Il suffit de mélanger les feuilles avec de l’huile d’olive, faire macérer pendant trois semaines à l’abri de la lumière et de filtrer le mélange obtenu. Le macérat de plantain ainsi récolté est très conseillé pour ses vertus apaisantes en cas de piqûre d’insecte.
L’Anordinaire est ravi de cette première expérience botanique à la rencontre des plantes et fleurs de notre région et nous avons déjà hâte de pouvoir accueillir de nouveau Orane et nos bénévoles/adhérent.e.s pour de nouvelles balades !
2020 vient de toucher à sa fin. C’est peu dire que cette année binoclarde aura été l’occasion de toutes les surprises comme des plus grands inattendus, peu dire aussi qu’elle invite à grands coups de clairon à constater que le mode d’organisation dominant touche aux limites de son rêve de déconnexion : dans un monde limité bien fou celui qui soutient l’hypothèse de la croissance illimitée. Le Covid-19 nous l’aura encore une fois démontré, cette fois en mode XXL grandement stabiloté.
Un peu fatigué par ces mois de déconfiture, de dérèglement climatique et de décomposition sociale vitesse grand V, chacun et chacune rêve de l’enterrer vite et bien cette sotte année 2020. Parce qu’il serait grand temps qu’on en finisse enfin. Qu’on oublie les masques & le gel.
On se prend alors à rêver magiquement que 2021 nous apporte son lot de réinvention, de renouveau et d’amnésie. Soyons clair : le mieux que pourra nous offrir la séquence que nous venons de vivre serait encore qu’on se presse de ne pas l’oublier et qu’on s’attache à éprouver tout ce qui nous a permis, individuellement comme collectivement, de tenir tête au désastre – la solidarité, l’auto-organisation, le temps libéré et l’hospitalité. On pourrait y ajouter le soin – qui n’est pas la santé – et qui s’attache à nos fragilités comme à nos biens communs.
Et puisque traditionnellement ce passage de cap se vit autour de bonnes résolutions que l’on prend soin de faire pour ne jamais les tenir, espérons que la seule résolution qui se prenne cette année soit celle de continuer à rallier celles et ceux qui – partout – disent qu’on peut vivre autrement parce que d’autres mondes ont déjà commencé. Des mondes qui prolifèrent dans les interstices de celui-ci, des mondes qui tiennent tête en regardant ailleurs, des mondes qui disent qu’on peut faire ensemble et autrement, des mondes qui tournent le dos aux logiques consuméristes comme aux grandes messes productivistes. Des mondes qui ne visent pas les papillotes ni les lendemains qui chantent mais qui s’attachent à faire naître de joyeux matins. Des mondes qui continuent demain si toi aussi tu leur tends la main. D’ici une poignée d’heure, on pourra se dire qu’on tord le cou à l’année qui bégaie, mais d’ici une poignée d’heure on pourra aussi se dire qu’on entre de plain pied dans le XXIe siècle et qu’il ne revient qu’à nous de faire que 2021 rime avec VIVRE BIEN plutôt qu’avec PLUS DE GAINS, que 2021 soit l’année des rêveurs comme celle des éléphants car, comme l’écrivait déjà Romain Gary dans sa Lettre à l’éléphant, il y a plus de cinquante ans : « Dans une société, vraiment matérialiste et réaliste, poètes, écrivains, artistes, rêveurs et éléphants ne sont plus que des gêneurs. » Et si on leur faisait plutôt honneur.
Et une année de plus ! Le 22 août 2020, c’était une journée particulièrement importante pour l’Anordinaire car c’était le jour de son Assemblée Générale.
Malgré le temps maussade, près de 35 participant·e·s – adhérent·e·s de l’association ou non – se sont réuni·e·s pendant un peu plus de deux heures afin de faire les bilan activités et financiers de l’année écoulée – en dépit de son caractère si particulier – mais aussi afin de parler de l’année qui arrive, notamment en présentant les envies, les idées, les besoins de l’association. Les projets sont de nouveau très nombreux mais sufissament variés pour que n’importe quelle personne intéressée puisse apporter sa petite pierre à l’édifice donc si vous voulez nous rejoindre dans cette aventure et apporter votre investissement, quelle qu’en soit la forme, n’hésitez pas à nous contacter ou à devenir adhérent·e via Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/l-anordinaire/adhesions/adhesions-l-anordinaire-2020-2021
Après une matinée bien remplie, l’équipe des bénévoles de l’Anordinaire n’a quasiment pas eu le temps de chômer car le soir même, c’est l’AlterTour de l’Ain qui venait, comme l’année dernière, passer la soirée et la nuit dans un champ de la ferme. Au programme de cette nouvelle rencontre : soirée pizzas, échanges, discussions, bonne humeur et sieste sonore sur les sonorités du groupe Joubert&Joubert dans la fraîcheur du potager de la ferme et sous le ciel étoilé de Polliat.
Tou·te·s les bénévoles et participant·e·s – qu’ils soient de l’Anordinaire ou de l’AlterTour de l’Ain – se souviendront de ces moments un peu hors du temps, qui viennent clotûrer un été à la fois particulier pour les raisons que l’on sait mais aussi un été « comme tous les autres » à la Ferme du Peloux.
Il était temps ! Après avoir dû annuler la première itération de nos ateliers jeux de société au printemps 2020, l’Anordinaire a lancé sa nouvelle saison le 12 septembre dernier avec ce nouveau type d’événements, destiné à faire jouer ensemble, sur différents types de jeux, petits et grands.
Toujours dans le respect des gestes barrières en vigueur, une vingtaine de personne, de tous les âges et de toutes les origines, ont passé quatre heures à jouer ensemble. Jeu coopératif, festif ou plus compétitif : il y en avait pour tous les goûts et pour toutes les envies.
Entre deux rafraîchissements et collations, les parties de Just One, Alhambra, Fiesta de los muertos ou encore Qwirkle se sont enchaînées, teintées de rires, éclats de joie et peut-être parfois un peu de mauvaise foi.
Deux prochains ateliers jeux de société sont programmés d’ici la fin d’année – 7 novembre et 5 décembre. Gardez un oeil sur notre page Facebook pour ne pas manquer ces prochaines dates !
Le 25 juillet dernier a eu lieu à la Ferme du Peloux un nouvel événement exceptionnel s’inscrivant dans le cadre du programme The Show Must Go Home. Pour rappel, l’initiative The Show Must Go Home est le fruit de la réflexion de plusieurs acteurs associatifs de l’Aine, de Saône-et-Loire et du Jura, leur permettant d’organiser et de développer leurs activités dans un contexte si particulier – avec notamment l’idée de présenter des événements chez l’habitant.
Ambiance bucolique pour une soirée unique en son genre.
Après une exposition et une lecture musicale autour du projet Les Nouvelles du Confinement, c’est cette fois-ci dans la grange de la Ferme que l’Anordinaire, pour la première fois en partenariat avec l’association K-Potes, a organisé son tout premier ciné-concert.
La Cinematik Room installée sur Polliat.
Tout au long des quelques heures qu’a duré l’événement, les nombreux.ses inscrit.e.s ont été gâté.e.s. Les K-potes n’étaient pas venus seuls puisqu’ils étaient accompagnés de leur Cinematik Room, conception originale des K-potes où une caravane se transforme en mini-salle de cinéma.
Le moment fort de la soirée est revenu à MC Jo Hell qui dans un premier temps, a présenté en exclusivité ses morceaux les plus récents (tous écrits et composés pendant le confinement). Assis sur une chaise haute, cigarette allumée, seul être éclairé dans une pièce plongée dans l’obscurité, toute l’incertitude de cette période ainsi que les peurs et la rage ressenties par l’auteur ont pu s’exprimer sur des rythmiques lourdes et mélancoliques à la fois et via un phrasé puissant mais toujours porté par l’espoir. Le public a par la suite pu assister à la première projection du court-métrage Les Plaies Pensées de l’Hypocondriaque – réalisé par Victor Cointin et Alex Clerc – où de nouveau, MC Jo Hell a pu se mettre émotionnellement à nu que ça soit par le son et par l’image.
MC Jo Hell partage ses créations du confinement.
La soirée s’est terminée par la projection de plusieurs courts-métrages sélectionnés par les organisateurs, mélangeant à la fois réfléxions sur la société moderne et humour plus léger.
Une soirée extraordinaire avec plein de nouvelles rencontres autour de la buvette ou d’un petit gobelet de pop-corn (comme au cinéma, on vous dit !) et parfaite pour clotûrer ce mois de juillet ! En route pour de nouvelles aventures en août !
Toutes les équipes réunies pour une photo souvenir.
Les 11 et 12 juillet derniers, dans un petit coin du potager de la Ferme du Peloux à Polliat, sous la douceur estivale de la Bresse, a eu lieu la première découverte de l’exposition itinérante Les Nouvelles du Confinement. Pour rappel, Les Nouvelles du Confinement, c’est le projet transmedia issu de la collaboration d’un collectif d’artistes en résidence chez l’Anordinaire et ailleurs, né, développé et conclu lors des cinquante-six jours de confinement. Chaque jour étaient publiés sur internet une photo ainsi qu’un texte, qui donnait lieu à une création vocale et musicale, invitant ainsi les visiteurs à contribuer à la construction d’une mémoire « ordinaire », inclusive et citoyenne de la pandémie.
Les premiers panneaux de l’exposition, installés sur des supports tout en récup made in L’Anordinaire
Les sept premiers jours de la création ont fait l’objet d’impressions sur bâches invitant les participant.e.s de ce week-end à réfléchir à leur confinement, à « l’avant » comme à « l’après ».
Lecture musicale par Julie Moulier et Sarah Métais-Chastanier
Deux jours avant l’évènement, les membres du collectif sont partis à la rencontre des voisin.e.s de la Ferme du Peloux afin de partager avec eux/elles leurs vécus, leurs histoires, leurs peurs, leurs espoirs. Ces témoignages fraîchement recueillis ont à leur tour fait l’objet d’une création poétique, restituée au public le soir même sous la forme d’une lecture musicale.
Extraits :
Mme S. ne voulait pas que les enfants s’inquiètent, qu’ils soient trop conscients des dangers, alors quand ils partaient faire les courses, elle expliquait qu’il y avait des allergies spéciales, un méchant rhume cet été, des graminées particulièrement virulentes et elle changeait de sujet, ça a marché un temps, après bon c’est comme le père Noël, ils font semblant d’y croire, c’est presque pour nous faire plaisir.
Les vergers et les maisons Les champs de maïs D’autres chevaux encore Au loin à droite les monts du Mâconnais À gauche ceux du Revermont Au centre la plaine de Bresse Ses bocages et ses bosquets Ses paysages noyés
M. Z. se demande si c’est quand même pas fait exprès toute cette affaire : c’est arrivé en plein Gilet jaune, en pleine manif de retraite, en pleine révolte là contre la Chine, avec les noirs aux USA, alors bon, y a de quoi s’inquiéter, et il croise ses bras sur lesquels il a fait tatouer Dieu s’occupe de ma famille, mes ennemis je m’en charge et Mme F. ajoute : Ce sont les pauvres et les vieux qui ont le plus trinqué.
Temps d’échange autour des vécus du confinement
A la suite de cette lecture, le public, installé en cercle, était invité à piocher dans un chapeau des extraits des textes des Nouvelles du Confinement, éventuellement lire à voix haute leur phrase et partager avec le reste du groupe leur ressenti ou même « leur » confinement, ou les changements marquants dans leur vie.
David Bleu Ganesh – Voix Sauvages
Après un pique-nique partagé autour d’une buvette mise en place par l’équipe de l’Anordinaire, la soirée fût plus festive avec notamment la première performance live Voix Sauvages de David Bleu Ganesh qui, avec ses sonorités électroniques teintées de rock et son phrasé rapide et incisif, a enflammé le potager du Peloux.
Pour celles et ceux qui aimeraient découvrir l’exposition, celle-ci se veut être itinérante et fera son retour probable dans de prochains événements en Bresse ou ailleurs, avec parfois la découverte de nouveaux textes créés in-situ avec les témoignages des habitant.e.s sur leurs confinements. Actuellement, nous cherchons activement des solutions financières pour imprimer les 44 panneaux restants de l’exposition, pour une présentation à venir dans différents lieux culturels et citoyens du territoire.
Samedi 11 juillet à 18h, dimanche 12 juillet à 11h & 16h – Ferme du Peloux Au départ c’est un projet collectif en ligne pendant 56 jours de confinement… Aujourd’hui c’est une exposition (et plus si affinités) … à partager sans modération. Mais aussi une enquête sur nos vies quotidiennes qui s’écrit au présent dans la rencontre et dans l’échange : un porte-à-porte dans le voisinage permettra, en effet, de rencontrer les plus proches concernés par l’exposition, il permettra également de construire une mémoire populaire du confinement. Venez découvrir et participer en avant première à :
L’exposition de la première semaine poétique (les semaines suivantes seront diffusées à la rentrée dans des lieux partenaires du territoire)
Une lecture participative de textes, pour certains inédits, accompagnés d’une composition musicale live
Un échange d’expériences autour de nos vécus de confiné.e.s et des réflexions pour l’après
Voix Sauvages – un concert surprise en exclusivité et en avant-première Samedi 11 juillet à 21h – Ferme du Peloux Parce que la culture, c’est aussi l’aventure, la découverte et l’émerveillement, faites nous confiance et venez vous en mettre plein les oreilles avec une nouvelle pépite locale ! Bientôt, promis, on vous diffuse un petit extrait !
Détails logistiques
Buvette sur place // Entrée à prix libre incluant votre adhésion
Inscription nécessaire par mail / tel
Places limitées à 15 personnes par session pour Nouvelles du Confinement & 30 personnes pour le concert du samedi soir, afin de respecter les normes sanitaires en vigueur
Et tout ça en partenariat avec le Collectif Show Must Go Home Show Must Go Home, c’est quoi ? De la culture en mode viral et collectif ! Parce que l’art et la culture, c’est aussi une question de survie, un tout nouveau collectif d’associations et de structures de l’Ain, le Jura et la Saône & Loire se mobilise ! Des événements artistiques et culturels seront proposés le week-end du 11 et 12 juillet 2020, mais aussi tout au long de l’été ! Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/The-Show-Must-Go-Home-100302065069768/
Au tout début du mois de février, le Club Développement Durable du Collège Saint-Joseph s’est lancé, par l’intermédiaire de 3 séances, dans la conception de deux structures en matériaux recyclés pour accueillir toutes sortes de déchets collectés par les collégiens.
Composé d’une quinzaine de jeunes issus de classes allant de la sixième à la troisième, le Club Développement Durable du Collège Saint-Joseph s’est associé à l’Anordinaire afin de réfléchir et concevoir ensemble deux structures faites en matériaux recyclés. Ces deux créations seront amenées à collecter des bouchons, des cartouches d’encre, des piles, des lunettes, du papier etc. et s’inscrivent dans une démarche de sensibilisation à la protection de l’environnement, très chère aux yeux du club. Le tout en essayant de réfléchir à comment rendre l’oeuvre attractive et visible. Trois séances ont eu lieu entre février et mars : réflexion sur les besoins, conception des structures, et une séance de bricolage…nous attendons avec impatience de programmer les deux dernières séances afin de finaliser les oeuvres et les installer au Collège.